Bruyère et niaouli

Je suis toujours séduite par les modèles que Valou (@valoummbb sur Instagram) réalise. C’est chez elle que je cherchais de l’inspiration pour utiliser le fond de deux pelotes qui restaient après  avoir crocheté deux lavettes. 
Pour rappel, j’avais crocheté la lavette bleu marine début avril, lorsque j’étais à l’isolement cause Covid. Fils coton hobbii, Rainbow 4/8. J’avais aussi crocheté des petits paniers ronds avec le fil Rainbow 8/8. La lavette verte, je l’ai crochetée plus récemment. Un jour où il faisait trop chaud pour aller faire de la photo dehors sans trop m’éloigner. 

Alors, j'ai jeté mon dévolu sur le modèle de Lillabjorn https://www.lillabjorncrochet.com/2019/07/nya-infinity-mosaic-blanket.html

J’aime beaucoup ce motif géométrique qui peut se répéter à l’infini. Sa particularité ?  Il se travaille en aller-retour, avec deux couleurs. On change de fil tous les deux rangs, sans nécessité de couper les fils. Trois points seulement : la chaînette, la maille serrée et la bride. Rien de compliqué.

C’est le motif qui demande beaucoup de concentration, mais cela n'est pas insurmontable. Je m'amuse bien, même si je ne fais qu'un rang ou deux à la fois, faute de temps.

Vue la quantité de laine disponible, j’ai bien évidemment opté pour ne réaliser qu’un petit nombre de motifs, 3 en l’occurrence. Si j’arrive à faire un nombre entier de motifs en hauteur, ou bien un carré, ce sera parfait et j’arriverai bien à en faire quelque chose. 
Forte des conseils de Valou, je parviendrai peut-être à prendre de la vitesse. En tout cas, pour le moment, j’aime beaucoup. 

Premier motif terminé 

Après un Sal de Petits carrés, Pili du blog Lin Pulsion nous a concocté un SAL de Bulles de bonheur. 

J’ai pris des couleurs de mon stock voisines de celles d’origine, parce que je les aime, mais si vous cherchez vous verrez que chacun peut faire ce qu’il veut. 

D’ailleurs, il m’est souvent arrivé d’intervertir les couleurs des modèles. 

De la même façon, je n’ai pas brodé les mini motifs intermédiaires et n’ai pas non plus fait la frise dans l’intégralité. 

Car j’ai trouvé l’été dernier un plateau de bois, blanc, qui me semblait parfait pour servir d’écrin à l’ouvrage. Je ne sais plus où j’avais vu la chose, mais l’idée d’utiliser un plateau avec un verre par dessus me paraissait idéale. 

En décembre j’ai donc retaillé la toile, l’ai surfilée et rabattu les bords pour que ça tienne dans le plateau. 

Encore deux mois après, cette semaine, enfin, j’allais faire tailler un carreau. 

Voici le résultat :

Vue générale

Mise en scène dans le salon :

Enfin, mise scène dehors où le soleil offre une belle lumière :

 Merci encore à Pili d'avoir créé ce modèle et d'avoir organisé ce SAL.

Ce lundi après-midi, 17/01/2022, je suis allée me promener à la plage, espérant voir oiseaux, lever de lune (presque pleine) et coucher de soleil. Eventuellement, cela m'aurait bien plu de trouver un sujet qui colle au thème donné par Jennifer Martin pour le Challenge Atelier Photo.

Première constatation : l'horizon est très brumeux, et si l'on regarde vers le Sud, comme sur la photo ci-dessus, tout est à contrejour. L'herbe de la Pampa en ressort toute brillante, mais si je veux voir des oiseaux, il faut marcher dans la direction opposée. Et cependant, je décide contre toute logique de commencer par descendre la côte vers le Sud, espérant revoir les Chardonnerets élégants que j'avais vus la dernière fois.

Mais je n'en ai pas vu. Les seules choses que j'aie vues de ce côté, ce sont des goélands bruns et  un amoncellement de pierres et de galets que j'ai photographié pour le thème ESPACE du Challenge Atelier Photo. En voici une autre composition :

Le PUMA (hélicoptère de l'Armée de l'Air, base aérienne toute proche) est revenu faire un tour au-dessus de moi.

Et j'ai remonté la plage vers le Nord. Je suis tombée sur des pieds de lavande papillon qui commençaient à fleurir !

Et tout à coup, le soleil est passé derrière la montagne.

Alors je cherchais des yeux la lune qui devait se lever à ce moment-là...

Pas fulgurant, hein ? Voilà, à l'horizon du côté de l'Italie, c'était très brumeux, pas très coloré et le peu de couleur ressort encore moins sur mes photos. Quelle déception !

Et voilà ! Ma sortie s'est mieux terminée qu'elle n'avait commencé, non ?  Je reste déçue et même inquiète par le rendu des couleurs, plutôt pâlichon. 

Je n'ai même pas réussi à avoir la lune bien nette. Mais au moins est-elle sur un fond violacé, inhabituel.

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Tel est le thème de la semaine donné par Jennifer Martin dans le cadre du challenge Atelier Photo.

Jennifer avait publié un mini-cours sur l'espace négatif quelques jours auparavant.

Espace positif, espace négatif...

Si l'espace positif est celui occupé par le sujet, l'espace négatif est celui qui l'entoure. 

Jennifer nous dit que l'espace négatif est le vide autour du sujet et qu'il lui permet de respirer, de ne pas être coincé dans l'image.

Elle a illustré le thème avec une photo d'une lettre J placée dans l'angle en bas à gauche, sur un fond assez neutre matérialisé par une étagère ou un meuble (qui part en diagonale vers la droite) pour la partie inférieure et un mur en lambris dont les nervures verticales sont assez floutées par une profondeur de champ réduite mais qui donnent cependant une dynamique.

Cette composition peut aussi être qualifiée de minimaliste.

Je suis partie faire de la photo au bord de la plage, non pas pour faire une photo minimaliste (ça, j'en ai déjà plein et je vous en montrerai plus loin), mais pour voir des oiseaux, profiter de la fin d'après-midi et du coucher du soleil (chez nous, le soleil passe derrière les montagnes mais on a parfois de jolies couleurs dans le ciel lorsqu'il se couche au loin, derrière les montagnes), et en prime j'espérais voir le lever de la lune presque pleine sur la mer. 

Mais j'avais en tête sa photo avec son sujet coincé en bas à gauche dans un espace vide.

Alors, du coin de l'oeil, j'ai vu ce galet posé sur un monticule d'autres pierres et galets, juste à deux ou trois mètres du rivage.

Galet rond se détachant bien sur la mer, et un horizon laissant place à un ciel bleu, formant un fond assez neutre. Faible profondeur de champ pour que la mer ne soit pas nette et n'attire pas le regard. 

J'ai choisi intentionnellement ce rapport de taille entre le sujet (petit) et le fond (très grand) pour donner ce côté minimaliste à l'image.

Et maintenant, j'ai le souvenir d'avoir déjà utilisé ce genre de composition dans notre voyage dans le Cap Corse pendant les vacances de la Toussaint. 

1. Une cruche sur le muret devant l'auberge :

2. Un cairn de pierres plates sur un muret à la Tour de Nonza (haut-lieu touristique) :

Dans celle-ci, le sujet occupe plus d'espace proportionnellement, mais l'espace négatif reste prévalent métriquement et ouvre sur l'infini. Le contraste entre cairn et mer bleu foncé met bien en valeur le grain et la couleur verdâtre des pierres. 

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Il va sans dire que pour obtenir dans la nature un fond homogène qui mette en valeur un sujet, l'eau, la mer et le ciel sont des cadres faciles à trouver. En Corse, j'ai de la chance d'avoir tout ça à portée de main, quand la météo s'y prête, naturellement !

Dans le genre minimaliste sur l'eau, je vous montre toute un collection faite ces dernières semaines à l'étang de Palu sur des eaux calmes :

1. Grèbe huppée

2. Deux grèbes huppées :

3. Foulque macroule

J'ai lu en plusieurs endroits que la place du sujet n'est pas figée en un endroit de l'image, du moment que le fond mette en valeur le sujet sans perturber la lecture de l'image. Ici, le sillage des canards donne une direction de lecture.

Toujours à la mer, mais autre type de sujet, dont la présence et la couleur sont mis en valeur par le fond contrastant :

Il s'agit d'un pilote de chasse en plein exercice de simulation d'éjection.

Et voici un exemple classique du voilier qui se détache à l'horizon :

Pour rigoler, le porte-conteneur vu hier depuis la Tour de Diane (plage d'Aléria) :

Le sujet peut aussi faire partie du paysage, comme dans ces deux exemples :

-Tour génoise sur un îlot au large du Cap Corse :

Je pense que les bouts de côte qui sont dans l'ombre à droite ne gênent pas la lecture sur la tour génoise et donnent au contraire plus de profondeur.

Le contraire, si je comprends bien, serait un espace autour du sujet qui l'enferme :

Encore que je me demande si ce cadre n'aide pas à donner de la profondeur et la sensation que cet îlot, avec phare et tour génoise regarde vers le large. Qu'en pensez-vous ?

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Comme je suis une grande amatrice de montagne et de couchers de soleil, je vous propose cette photo de la Punta Mozza dont la forme singulière est reconnue par tous les habitants de la Plaine Orientale.

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Passons à un dernier type de sujet que j'affectionne : les fleurs sauvages et les insectes. Dans le cadre du thème sur l' espace, je comprends qu'il faut utiliser l'espace négatif pour faire ressortir le sujet. L'astuce basique serait donc de choisir l'angle de vue pour bénéficier d'un éclairage sur le sujet, et d'un arrière plan que l'on fond en choisissant une grande ouverture synonyme de faible profondeur de champ.

(photo du 12/10/2021, 100mm Macro, f/5, 1/200s ISO 100)

(Le même genre de fleur, 15/12/2021, 400mm, f/6,3 1/800s ISO 125)

(Lavande papillon (précoce !) 17/01/2022, 400mm f/6,3 1/2500s ISO 125)

Et pour finir, une libellule :

(Libellule du 19/09/2021 400mm ISO 200 f/6.3 1/1000s)

Dans la catégorie des sujets en rapport avec les ouvrages manuels, ceux pour lesquels Jennifer propose sa formation, je ne trouve qu'un exemple qui pourrait convenir, quoique...

Et voilà, Overblog refuse de la charger...  Cela faisait longtemps 🤨😡...

Et que dit Canalblog ? Oui, Canalblog fait moins de manières...

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Pour ceux qui sont nouveaux, nous habitons à nouveau en Corse, à 50 m (pas plus) de la maison que nous occupions en 2017-2019. 

A l'époque, depuis la fenêtre de la salle de bain de l'étage, en montant sur un tabouret, en ouvrant la fenêtre et en visant entre les barreaux, je pouvais photographier quelques sommets bien visibles. Je m'étais régalée à les immortaliser à toute heure depuis l'aube jusqu'à la nuit, et à toute saison. Ma préférence va bien entendu à l'hiver, avec la neige.

Cependant, dans cette nouvelle maison, pourtant pas si loin, la fenêtre de la salle de bains est orientée à l'opposée et l'on voit plutôt les levers de soleil (du moins lorsqu'ils sont déjà hauts) et pas toute l'année. Sur le palier par contre, je vois... un quart du panorama. C'est loin de me combler.  Et c'est toujours la même gymnastique. Le tabouret, ouvrir la fenêtre, s'appuyer sur le rebord et viser l'objectif entre les barreaux, changeant même de barreaux selon le sommet. J'ai déjà dû me décider à enlever la moustiquaire agrafée à même la menuiserie. 

Je vous propose donc la vue sur les Aiguilles de Bavella (à gauche) et la forêt de Tova, surmontée de la Muvrareccia.

16.11.2021, un des rares jours de beau temps depuis fin octobre. Que d'eau, que d'eau nous avons eue !

25.11.2021, la montagne joue à cache-cache avec les nuages.

26.11.2021, un peu de lumière transperce les nuages.

29.11.2021, ciel nuageux et gris derrière nos montagnes. Je ne regrette qu'une chose,  avoir raté la courte éclaircie qui a illuminé la montagne devant ce ciel sombre. Contraste étonnant. Cela fait maintenant 3j et 3 nuits qu'il neige en montagne.

Et aujourd'hui, 30.11.2021, à l'aube (7h04)

peu avant le lever de soleil (7h20)

et au coucher de soleil (17h18)

Je n'étais pas là dans la matinée, en randonnée du côté de Ghisoni, et je peux vous assurer que le ciel était d'un bleu limpide et la neige lumineuse. Malheureusement, à mon retour, tout était déjà plongé dans l'ombre et l'on ne distinguait guère la neige (d'où pas de photo).

Djibouti est un petit pays de la Corne de l'Afrique, situé à l'embouchure de la mer Rouge. La ville de Djibouti est installée sur une sorte de presqu'île et donc largement bordée par la mer. Il existe quelques plages accessibles depuis la partie centrale de la ville (base navale, Kempinski ou plage de la Siesta), mais on n'y voit pas beaucoup d'oiseaux. La plage située face à l'Île de la tortue (en bout de piste de l'aéroport d'Ambouli, à Djibouti ville) est plus difficile d'accès, les pistes étant régulièrement inondées par les marées à fort coefficient.  Le haut de plage est malheureusement grignoté par les nouvelles constructions qui se font à vitesse V aux abords du quartier d'Haramous. Les oiseaux vont finir par perdre leur quiétude, leurs lieux de repos, de nichage et de nourrissage. 

Cette recension n'est pas exhaustive. Nombre de petits oiseaux restent difficiles à identifier. Et il n'y a là que les oiseaux photographiés fin 2020 ou en 2021 sur la plage qui est face à l'Île de la tortue (en bout de piste de l'aéroport d'Ambouli, à Djibouti ville). Quelques-unes ont été prises en d'autres lieux, comme celles mentionnées à Tadjourah ou au parc Décan. Auparavant, j'avais aussi pu observer le Héron goliath (le plus grand héron de la famille) et des pélicans blancs.

J'ai passé beaucoup de temps à observer ces oiseaux puis à les identifier. Je ne suis pas ornithologue, il se peut donc qu'il subsiste des erreurs d'identification. Je reste ouverte à toute suggestion de correction.

Appareil Canon EOS 90D avec comme objectif soit Canon ES 75-250mm, soit Tamron 100-400mm. Les originaux sont en meilleure définition.

Dans la famille des pluviers :

• Pluvier argenté avec plumage de transition :

• Pluvier argenté :

Dans la famille des bécasseaux, voici :

• le Bécasseau minute :

• Bécasseau cocorli :

• Un autre bécasseau, probablement le Bécasseau variable : 

• Et un dernier Bécasseau (non identifié) :

Dans la famille des Chevaliers :

• Chevalier aboyeur :

• Chevalier guignette (probablement):

  

• Chevalier arlequin :

  

  

Dans la famille des Gravelots :

• Le Grand gravelot :

• Le Gravelot à collier interrompu :

  

  

  

Divers :

• Tournepierre à collier :

• Barge rousse :

• Barge rousse à plumage internuptial :

  

  

• Courlis cendré :

  

  

  

  

  

• Courlis cendré (gros plan)

  

• Courlis cendré bébé :

  

• Courlis cendré parmi les dromes ardéoles et autres oiseaux :

  

• Huitrier pie (oiseau noir et blanc avec le bec rouge)

  

Goélands :

• Goéland à iris blanc :

  

(photo prise à Tadjourah, dans le petit bras de mer entre le marché aux poissons et la Mission catholique)

• Goéland brun :

  

Parmi les rapaces :

• Balbuzard pêcheur :

  

Passons aux grands oiseaux : 

• Aigrette des récifs (forme blanche) :

  

  

  

• Aigrette des récifs - forme blanche, atterrissage :

  

  

  

• Aigrette des récifs, forme noire :

  

  

  

  

  

• Héron cendré :

   

   

   

• Héron intermédiaire :

  

  

• Ibis sacré : 

  

  

  

  

  

• Ibis sacré immature :

  

• Ibis sacré en compagnie :

  

• Cigogne d'Abdim :

  

  

Celle-ci a été photographiée à Décan, le refuge pour animaux. Elle avait été trouvée blessée.

• Spatule blanche :

Puisque je suis rapatriée auprès de mes parents en région parisienne, je peux voir le printemps dans le jardin. Chose que je n'aurais pas pu voir à Djibouti.

Je n'irai pas plus loin que le jardin, et même si j'ai vu des coucous (mes fleurs printanières préférées) dans un fossé sur le trajet vers l'hôpital, je n'aurai pas l'occasion d'aller ne serait-ce que dans le bois au bout de la rue. Par chance, une partie du jardin est restée sauvage et l'on y trouve donc quelques fleurs des bois avoisinants, comme les anémones des bois, ficaires et jonquilles (même si maman dit qu'elle les avaient récupérées dans la forêt de Sénart au début des années 70).

Les photos sont prises à l'iPhone 6s - j'ai préféré voyager léger et je n'ai donc pas emmené mon EOS.

J'espérais prendre d'autres photos, mais les éclaircies surviennent toujours lorsque je suis occupée à autre chose.

Pour cette photo faite en couleur, le passage en Noir et Blanc n'a pas demandé beaucoup de travail, juste de cliquer sur le bouton adequat dans Photo.

Mais elle s'y prête bien, je trouve.

Photo prise le 02/03/2021, au 400mm monté sur EOS90D, f/7.1 - 1/50s - ISO 400, appareil posé sur un mur, relevé avec une main.

En ce mois de février 2021, la lune a été pleine à 99,8% deux jours de suite.

26.02.2021 :

ISO 125 400mm f/6.3 1/400s ev-2 

27.02.2021 :

ISO 200 400mm f/9 1/50s posé sur un mur.

Avec ce post, je n'ai pas seulement voulu montrer la lune dans toute sa splendeur, mais j'ai aussi voulu faire un copier/coller de l'article que je venais de publier sur OverBlog. Et ça a marché ! Photos comprises. Incroyable, pas besoin de tout retaper ni de charger les photos une à une. L'informatique est avec moi aujourd'hui !

Par contre pas moyen de mettre une photo de couverture.